Les bonbons, ces délices sucrés qui égayent nos papilles, ont une histoire riche et intrigante. Remontons le temps pour découvrir comment ces petites douceurs sont nées et ont évolué au fil des siècles.
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Les Débuts en Perse Antique:
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Vers 600 avant J.-C., les Perses découvrent un végétal qu’ils appellent le “roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles”. Ce végétal est en réalité la canne à sucre.
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200 ans plus tard, Alexandre le Grand introduit la canne à sucre sur le pourtour méditerranéen. Les Grecs et les Romains l’utilisent à des fins thérapeutiques pour soigner ou purger les reins, l’estomac, les intestins et la vessie.
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Cultivée par les Arabes, la canne à sucre arrive en Europe lors des premières croisades au XIe siècle.
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Du Médicament à la Gourmandise:
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Au XVe siècle, le sucre commence à être apprécié en cuisine et passe d’une consommation “médicale” à une consommation gourmande, réservée aux plus riches.
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Un cuisinier invente les “épices de chambre”, la plus ancienne confiserie attestée. Il mélange des graines de pignons, d’amandes, de cannelle et de gingembre, les roule dans du sucre et les fait rissoler dans une poêle. Ces douceurs étaient dégustées pour clôturer un repas trop riche.
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La Démocratisation:
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Avec le développement du commerce de la canne à sucre, d’autres bonbons apparaissent :
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Le nougat blanc, la praline, le sucre d’orge.
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Au XVIIe siècle, les pastilles et les marrons glacés voient le jour.
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Au XVIIIe et XIXe siècle, d’autres créations voient le jour : le berlingot, la guimauve, le fondant, la nougatine, le réglisse.
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L’avènement du sucre de betterave en France à l’époque contemporaine permet aux confiseries et aux bonbons d’acquérir leurs lettres de noblesse. Les artisans créent des douceurs mariant textures et saveurs, s’inspirant de l’histoire de leur ville ou de leur région.
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Ainsi, des remèdes médicaux aux plaisirs gourmands, les bonbons ont parcouru un long chemin, apportant douceur et réconfort à nos vies.
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